Merkel face au casse-tête des compromis

L’agilité de la Chancelière à l’épreuve

Allemagne – La gifle qu’a reçue le parti social-démocrate (SPD) aux dernières élections au Bundestag lui a interdit d’envisager la reconduction d’une coalition avec l’Union Démocrate Chrétienne. Parce que le SPD a cumulé les erreurs en choisissant notamment un candidat qui, inconnu de la plupart des électeurs, non seulement n’avait pas sa place dans la course à la chancellerie, mais est parti trop tôt dans la bataille, c’est-à-dire avant que son parti ne subisse trois échecs lors d’élections régionales ayant eu lieu avant le scrutin national. Pas de quoi donner le moral à des militants déjà confrontés aux critiques adressées au gouvernement de coalition en place. Martin Schulz, plutôt que de travailler sur un programme novateur, s’est contenté de ressusciter les vieux discours sur la lutte des classes et les inégalités sociales. A l’instar du Parti Socialiste français, le SPD n’avait d’autre choix que d’entrer dans l’opposition. Cette nouvelle donne n’est pas un cadeau fait à la Chancelière Merkel qui doit aujourd’hui redoubler d’habileté pour former une équipe ministérielle,

 

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