Le drapeau roumain flotte sur la culture européenne et le lac Léman

« Construction arithmétique » du peintre et sculpteur Diet Sayler

Roumanie/UE – Dans un monde et à une époque où les guerres, les problèmes de l’Union Européenne, les mauvaises nouvelles ne cessent de faire la une des journaux, le fait qu’un pays se distingue en l’espace de quelques jours pour ses talents, ses initiatives et son intelligence mérite qu’on s’y arrête. Ce pays est la Roumanie dont le drapeau flotte depuis le 5 septembre dernier sur le toit du Centre Européen de Recherche Nucléaire (CERN). La République des Carpates est ainsi le 22è membre à intégrer cette association de chercheurs, créée en 1953. La chemin a été long mais le travail des cerveaux roumains a enfin été reconnu, 25 ans après celui de leurs homologues polonais (1991), tchèques et hongrois (en 1992) et Bulgares (1999). Cette arrivée sur le lac Léman est due à l’Université Technique de Timisoara où des recherches de pointe sont effectuées sur la physique nucléaire. Si l’information a retenu l’attention des scientifiques, l’obtention du titre de capitale européenne de la culture 2012 a réjoui l’ensemble de la population roumaine mais aussi certainement celle des treize villes avec lesquelles Timisoara est jumelée, dont deux allemandes, Karlsruhe et Gera, et deux françaises, Mulhouse et Rueil-Malmaison. Tout autant que la promotion ayant conduit à l’adhésion au CERN, le choix de la deuxième plus cité roumaine (319.000 habitants) est justifiée,

 

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