Cet été, l’art s’est invité à la campagne

« vélo » de l’artiste Ben

Roumanie/France – Plus de 2.200 kilomètres  séparent deux villages qui ont, cet été et à leur manière, créé l’actualité. L’un est situé en France dans le nord du département de la Drôme, l’autre au milieu des Carpates en Roumanie. Que s’est-il passé dans ces deux lieux bucoliques ? Un festival ? Une fête médiévale ? Une rencontre diplomatique ? La visite d’une personnalité mondialement connue ? Non, rien de toute cela, mais tout simplement deux expositions qui ont tellement de points communs, qu’il eût été inconvenant de ne pas les jumeler. Ce qui lie les deux événements est le fait, qu’ils ressuscitent deux mouvements qui ont regroupé ou regroupent toujours des artistes atypiques, l’un au début de 20è siècle, l’autre après le deuxième conflit mondial. A Michelsberg, petit nid de Transylvanie, où habitent à peine cinq cents personnes, se trouve une école où on enseignait autrefois l’allemand. Construite en 1873 sous l’impulsion de l’église protestante qui en a récupéré, il y a quatre ans, les titres de propriété, elle a au fil des ans perdu sa vocation du fait de la désertion de la communauté germanique.  Que fallait-il faire de ce lieu auquel tous les habitants de la région restent toujours attachés ? Stefan Cosoroaba, pasteur et historien de la Transylvanie, a eu l’idée de le reconvertir en galerie afin de valoriser le potentiel culturel de cette région où vivent en harmonie toutes les communautés et confessions.

 

 

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